sábado, 27 de fevereiro de 2010

L'Europe

Les sangliers sont lachés
Je répète :
les sangliers sont lachés.

Les petits patrons font les grandes rivières de diamant.
Deux fois.

Les roses de l'Europe sont le festin de Satan.
Je répète :
les roses de l'Europe sont le festin de Satan.

Nous travaillons actuellement pour l'Europe.
Nous travaillons actuellement pour l'Europe.
Nous travaillons actuellement pour l'Europe.
Nous travaillons actuellement pour l'Europe.
Voire pour le monde.

Chère vieille Europe, cher vieux continent, putain autoritaire,
aristocrate et libertaire, bourgeoise et ouvrière,
pourpre et pomponnée de grands siècles et colosses titubants.
Regarde tes épaules voûtées, pas moyen d'épousseter d'un seul geste,
d'un seul, les vieilles pellicules, les peaux mortes d'hier et tabula rasa...
D'ici on pourrait croire à de la pourriture noble et en suspention.
il flotte encore dans l'air de cette odeur de soufre. Sale vieille Europe,
celle qui entre deux guerres et même encore pendant caressait pour son bien
le ventre des pays de ses lointains ailleurs et la bite à la main
arrosait de son sperme les sexes autochtones.
On se relève de ça ? On se relève de tout même des chutes sans fond.
Nous avons su monter nous avons su descendre, nous pouvons arrêter
et nous pouvons reprendre...
Europe des lumières ou alors des ténèbres ;
à peine des lucioles dans les théâtres d'ombre.
A peine une étincelle dans la nuit qui s'installe et puis se ressaisit,
et puis l'aube nouvelle, après les crimes d'enfance,
les erreurs de jeunesse on n'arrache plus les ailes des libellules d'or.

Nous travaillons actuellement pour l'Europe.
Voire pour le monde.

Amnistie, amnistie ou alors amnésie, qu'est-ce que vous volez que ça foute,
de toutes façons il faut bien avancer, pressons le pas camarade
et puis réalisons réalisons, il en restera toujours quelque chose allez !
Matérialiste alors ça fait qu'au moins on est sûr de n'pas de tromper,
et du tangible alors jusqu'à l'indigestion, du rationnel alors
et jusqu'à en crever, des logiques implacables mais toujours pas de sens...
Eh princesse de l'Histoire dans sa marche forcée,
on finit par se perdre en passant sous tes arches multiséculaires.

Voire pour le monde.
Nous travaillons actuellement pour l'Europe.

On est passé de tes arcanes passées, passé de tes arcanes passées,
on est passé de tes arcanes passées, aux charmes technocrates...
Alors l'Europe alors l'Europe alors l'Europe.
Bruxelles, Schengen, Stasbourg, Maastricht, PIB, PIB, CEE, Euratom, OCDE et GATT.
Protégez-nous marché de cet AMI commun d'un monde si petit.
Euromonnaie unique, Nasdaq et CAC 40, orgiaque, idyllique, faites de la poésie,
soutenez la culture, produisez du spectacle et de l'entertainment
comme on dit chez nos frères d'Outre-Atlantique et toc anciens Européens,
nouveaux maîtres du monde pendant que le dragon asiatique rêve, fait ses étirements,
il est beau et puissant, crache du feu gentillement.
Pendant qu'Ernest Antoine Seillière fait son apparition et nous déclare sa flamme
il nous aime et nous dit :
" Nous ne sommes pas comme les politiques soumis à la pression de la rue. "
Et on entend au loin résonner les clameurs de la foule,
les beaux mouvements d'ensemble, les défilés glorieux et puis la lutte des classes.
Et maintenant c'est sérieux, eh bébé, c'est sérieux, on ne croit plus en rien,
nous montons de toutes pièces ce buisness et Basta, on chevauche pas Pégase
ça c'était pour l'extase c'est fini.
Extension, expansion si possible, mais pas de rêve à porter seulement des dynamiques.
D'abord la thune, bébé et le reste suivra et le reste viendra c'est ce qu'on dit
je crois en cette époque là bénie des globophages.
Chère vieille Europe, ta tête connaît à peine tes jambes qui souvent
ne comprennent pas tes bras comment ça marche encore déjà.
Comment ça marche un corps étranger à son corps on n'sait pas on s'en fout
on s'embrasse quand même et puis on a raison.
Sale vieille Europe, te souviens-tu de la force brutale, occident mal luné,
guerre brûlante, guerre froide, et enfin de guerre lasse et enfin de guerre lasse.

Nous travaillons actuellement pour l'Europe.

En veux-tu en voilà des écoles de la performance et voilà des patrons
créateurs du Global buisness dialogue ou Electronic commerce
pour s'asseoir en gloussant sur toutes les exceptions à commencer
par ce truc machin culturel.

Histoires de producteurs et de consommateurs, du producteur au consommateur,
du producteur au consommateur, et des intermédiaires à plus savoir qu'en foutre,
toute ton âme s'est usée sur ce chemin sans fin et sur ce va et vient on y va,
nous aussi, profiter, pas de raison, après tout ça ira,
on n'en aura pour tout le monde, y'en aura pour tout le monde,
on a dit pour tout le monde, pour tout le monde, pour tout l'monde et mon cul !

A quelle hauteur vas-tu ériger tes remparts ?
Où vas-tu repousser tes nouveaux murs d'enceinte ?

Quelque chose est resté en travers de la gorge et nous voulons cracher
c'est la moindre des choses mais vous pouvez, madame,
vous adresser à nous car tout n'est pas perdu non tout n'est pas perdu
de vos mythes d'aurore ici le soleil brille pour tous et on y croit.

Nous travaillons actuellement pour l'Europe.
Voire pour le monde.

Quelque chose est resté en travers de la gorge et nous voulons cracher
c'est la moindre des choses mais vous pouvez, madame,
vous adresser à nous car tout n'est pas perdu non tout n'est pas perdu
de vos mythes d'aurore ici le soleil brille pour tous et on y croit.

La vérole sur vos gueules
Je répète :
la vérole sur vos gueules.
Les soupirs de la sainte et les cris de la fée
ne sont plus entendus au banquet des banquiers.
Une fois.
La marmite de l'ermite est remplie de rubis.
Je répète :
la marmite de l'ermite est remplie de rubis.

La vieille Europe est la maquerelle des ballets roses.
Deux fois.
Quand les sirènes se taisent, les rapaces gueulent.
Le rouge et le noir des tortures sont les fleurs du mal.
Je répète :
le rouge et le noir des tortures sont les fleurs du mal.

Le jour de l'Occident est la nuit de l'Orient.
Deux fois.
Le jour de l'Occident est la nuit de l'Orient.

Je ne suis pas chauvine mais la France est quand même la reine des fromages.
Tryphon Tournesol est un zouave.
Six fois.
Le sang versé est la tasse de thé des géants de la foire.
Deux fois.
Il pleut des cordes sur la Concorde.
Il pleut des cordes sur la Concorde.
Les petites filles modèles sont les élues de l'Europe.
Je répète :
les petites filles modèles sont les élues de l'Europe.
Merde à la sûreté.
Deux fois.
La folie des grandeurs tue les merles moqueurs.
Je répète :
la folie des grandeurs tue les merles moqueurs.
Si vous ne trouvez plus rien cherchez autre chose.

Paix en Suisse.
Je répète :
paix en Suisse.
Les noces de sang incendient l'horizon.
Deux fois.
Le rimel de l'Europe coule sur les plastrons.
Deux fois.

La vie commence maintenant, et maintenant, et maintenant.

L'Europe est une petite déesse mortelle.
Deux fois.

L'enfance de l'art est un lever de soleil.
Je répète :
l'enfance de l'art est un lever de soleil.

Nous travaillons actuellement pour l'Europe...

quinta-feira, 25 de fevereiro de 2010

Superman

Ele não estava deprimido
Ele não estava preocupado
Ele apenas sabia que não adiantava mais
Mas, ele não era pessimista
Era um super homem
De Nietzsche
talvez
Ele engoliu as Tvs
e os HQs
Ele voltou
ele foi o Prometeu
Ele foi o Romantismo alemão
Ele evolui
Homo sapiens sapiens
Superman!!!
Sim, era ele
Se a criptonita verde o enfraquecia
a vermelha o transformava
o revelava
o despedaçava
o esmiussava
o engolia
Mas
ele voltava

sábado, 20 de fevereiro de 2010

quinta-feira, 18 de fevereiro de 2010

Boqueirão

Quando nóis brinca no quintal
nóis se lameia
nóis leva puxada nas oreia
nóis toma banho de banheira de cobre
cheia de areia.

quarta-feira, 17 de fevereiro de 2010

Nau

Vencida a batalha
mas não a guerra
a cada dia, a cada momento
o que posso dizer?
cada manhã
cada manhã
o que posso repetir?
o que sinto?
uma grande batalha
o mundo corre
a vida num grande naufrágio
correm
os minutos se diluem
tudo é muito rápido
o que eu sinto?
toda manhã
toda manhã
quando olho no espelho
o que eu sinto?
há uma grande guerra
cada passo
tudo é simples
os objetivos são claros
dentro e fora de mim
o mar se acalma
um grande terremoto vem
passa
cada manhã
você se levanta olha pra mim
e tudo se acalma
a vida
os
espelhos
os
carros
os minutos se desmancham
corra
corra
me de um abraço
o naufrágio é sempre a certeza
nau
nau nau
vamos todos
incertos
corretos
heróicos
prósperos
indignados
movemos
movemos
cada minuto
mas eles se desmancham
vamos lá
é o que eu sinto
o que posso sentir
é isso
é isso
e apenas isso
mova-se
mova-se
a verdade
quem sabe
cada manhã

segunda-feira, 8 de fevereiro de 2010

Armas

Armas, armas, armas
Acionar os poetas em serviço
para incendiar o último cigarro
depois de um verso francês
brilhante como uma lágrima

sábado, 6 de fevereiro de 2010

Perdidos

Nos ministérios

nos monastérios

nas avalanches

na ponta da prancha

Perdidos

mas não encalhados!

quarta-feira, 3 de fevereiro de 2010

Um grande filósofo chamado Billy Idol

On the floor of Tokyo
Or down in London town to go, go
With the record selection
With the mirror reflection
I'm dancing with myself

When there's no-one else in sight
In the crowded lonely night
Well I wait so long
For my love vibration
And I'm dancing with myself

Oh dancing with myself
Oh dancing with myself
Well there's nothing to lose
And there's nothing to prove
I'll be dancing with myself...

terça-feira, 2 de fevereiro de 2010

O grande incêndio:

Um Incêndio é uma ocorrência de fogo não controlado, que pode ser extremamente perigosa para os seres vivos e as estruturas. A exposição a um incêndio pode produzir a morte, geralmente pela inalação dos gases, ou pelo desmaio causado por eles, ou posteriormente pelas queimaduras graves.

O grande incêndio

Lá vem...
Lá vem o grande incêndio!
Lá vem...
Não há causalidade,
pois
não acredito
Não há destino,
pois
não acredito
Apenas há
um grande incêndio
Lá vem!
Lá vem!
Eu grito
e
rio
Lá vem o grande incêndio!
Num instante tudo virou pó!
Do pó viemos
ao
pó voltaremos!
Vamos lá
depois do grande incêndio
há uma inundação
eu
rio
eu
grito
Lá vem
Lá vem
o vento
com vento
Abram as porteiras
Abram as portas
Abram as janelas
Tudo se espalha
ao nosso redor
tudo se espalha
e
eu rio
com meu riso
de sarcasmo
de desespero
de desapego
de dor
de força!